Type: Lymphome non hodgkinien B agressif CD20 positif, réfractaire ou en rechute. - Le promoteur: The Lymphoma Academic Research Organisation (LYSARC)

Etude PIVeR : étude de phase 2 évaluant l’efficacité de la pixantrone chez des patients traités par du rituximab, de l’ifosfamide et de l’étoposide et ayant un lymphome non hodgkinien B agressif, CD20 positif, réfractaire ou en rechute. Le lymphome non hodgkinien B est un cancer qui prend naissance dans les lymphocytes de type B qui sont des cellules du système immunitaire dont le but est de défendre l’organisme contre les maladies et infections. L’objectif du traitement sera de détruire toutes les cellules cancéreuses et d’obtenir une rémission complète du patient. Il est possible après traitement que les patients possèdent encore des cellules du lymphome dans la moelle osseuse, le lymphome est donc dit « réfractaire ». Certains patients peuvent voir aussi un retour des cellules du lymphome dans la moelle osseuse après une rémission, c’est ce qu’on appelle être en rechute. La pixantrone est un médicament anticancéreux qui a récemment obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) avec un faible intérêt clinique lorsqu’il est utilisé seul. Aucune étude clinique n’a encore démonté son intérêt lorsqu’il est associé à une chimiothérapie standard. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la pixantrone associée au rituximab, à l’ifosfamide et à l’étoposide. Les patients recevront de la pixantrone en perfusion intraveineuse (IV) le 1er jour, du rituximab en perfusion IV le 1er jour, de l’ifosfamide en perfusion IV du 1er au 3ème jour et de l’étoposide en perfusion IV du 1er au 3ème jour de chaque cure. Ce traitement sera répété pendant 2 cures de 21 jours. En cas d’efficacité du traitement suite aux 2 cures, les patients qui le pourront recevront une autogreffe de cellules souches. Il s’agit d’une intervention qui vise à remplacer les cellules malades par les cellules saines provenant du patient lui-même. En cas d’efficacité du traitement suite aux 2 cures mais d’impossibilité de réaliser uneautogreffe, les patients recevront 4 cures de traitement supplémentaires. Un bilan d’imagerie par tomodensitométrie sera réalisé avant le traitement, après 2 cures et à la fin du traitement. La fonction cardiaque sera évaluée par échocardiographie et électrocardiogramme après 2 et 4 cures et à la fin du traitement. Les patients seront suivis pendant 3 ans et demi selon les procédures habituelles du centre.

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